Résultats solides et objectifs ambitieux
- Un quatrième trimestre robuste avec un résultat d’exploitation avant impôts supérieur aux attentes de 5% en moyenne et une révision du consensus 2025/2026 concernant les bénéfices en hausse de 3-4%.
- Les commissions et le trading (+5% sur le trimestre, +4% au-dessus du consensus) ont soutenu la croissance du chiffre d’affaires.
- Le revenu net d’intérêt a été solide au UK et dans les pays nordiques (+1%-3%), mais a commencé à s’essouffler en périphérie (-1% sur le trimestre).
- Les perspectives du revenu net d’intérêt continuent cependant de progresser, avec une révision moyenne de +1%.
- Hausse significative des objectifs à moyen terme, plusieurs banques visant une rentabilité des fonds propres tangibles supérieure à 15% en 2026/2027.
- Certains objectifs de rentabilité des fonds propres tangibles deviennent ambitieux : BAMI >24%, BoI >17%, CBK >15%, Unicaja >14%.
Une combinaison inattendue de plusieurs catalyseurs haussiers
- Réallocation des flux d’investissement vers l’Europe dans un mouvement de diversification par réaction aux incertitudes de la politique de Donald Trump
- Espoir d’une fin du conflit Ukrainien et démonstration de cohésion européenne face à l’administration Trump..
- Stabilisation du secteur manufacturier, surprises économiques positives en Europe par rapport au reste du monde.
- Augmentation massive des dépenses budgétaires en Allemagne qui, en provoquant une hausse des taux longs, a éclipsé les risques d’un retour aux taux négatifs et pentifié la courbe de taux.
Le secteur a engagé au premier trimestre 2025 un des re-rating les plus rapides jamais enregistrés
- Les valeurs les moins chères de la zone euro, telles que Société Générale, Santander et BBVA, ont été les principales bénéficiaires de la compression des primes de risque. À l’inverse, les valeurs de meilleure qualité, comme DNB, SEB, KBC et Crédit Agricole, ont sous-performé.
- Le ratio cours/valeur comptable du secteur dépasse désormais 1,0x et a atteint son plus haut niveau depuis la crise de 2008, indiquant que le marché a confiance dans la capacité des banques à générer durablement des retours sur fonds propres au-dessus de leur coût du capital.
- Toutefois, le secteur se traite encore à un multiple de bénéfices de 8 x pour 2025, soit une décote de 40% par rapport au marché global, rendant difficile l’argument selon lequel le secteur serait surévalué.
- Nul ne sait si ce re-rating va se poursuivre mais, en attendant, le secteur continue d’offrir un rendement cash (dividendes + rachat d’actions) de 9% par an sur les trois prochaines années et des perspectives de progression des revenus et résultats.
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