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Garder le cap contre les vents contraires grâce aux fondamentaux et rendements inégalés

Dans un contexte d'inflation persistante (ou « collante », comme disent les Anglo-Saxons), de craintes de récession et, plus récemment, de tensions géopolitiques, les investisseurs se sont détournés des actifs risqués au profit du marché monétaire et d'autres « actifs anti-récession »

En octobre, près de 5,5 milliards de livres sterling sont sortis des fonds au Royaume-Uni, ce qui illustre parfaitement l'état d'esprit actuel des investisseurs. 

Il est vrai que les rendements de 3% à 5 % quasi sans risque offerts par les obligations d'État peuvent sembler intéressants pour les investisseurs dans ce contexte. Cependant, parmi tous les secteurs qui ont publié leurs résultats pour le troisième trimestre 2023, les banques européennes offrent une alternative solide grâce à la combinaison de fondamentaux exceptionnels et de rendements actuellement inégalés sur l'ensemble de la structure du capital. 

En ce qui concerne l’avenir, les banques centrales des États-Unis, de l'Union européenne et du Royaume-Uni semblent avoir atteint un point d'inflexion dans ce cycle de hausse des taux. Les investisseurs s'attendent à des baisses de taux ou au moins à un statu quo. Les rendements actuellement élevés attractifs des actifs non risqués pourraient ainsi diminuer considérablement dans un futur proche. Dans ce contexte, la rotation des actifs pourrait susciter de l’intérêt. Nous pensons que, baisse des taux ou non, la combinaison des fondamentaux et des valorisations des banques européennes offre une allocation rendement/risque unique pour les portefeuilles d'actions et de crédit en 2024.

Banques européennes : l'un des seuls secteurs à bénéficier de révision à la hausse à la fois sur le crédit et les actions à la suite des publications du T3 2023

Les banques européennes affichent les métriques les plus solides depuis la crise financière mondiale de 2008. La réglementation a profondément réduit la procyclicité de leur modèle d'entreprise, laissant les parts de marché à risque aux prêteurs privés. Le nouveau cycle de taux a permis de rétablir des rendements à deux chiffres sur les fonds propres. Les bilans sont toujours gérés avec des provisions de précaution héritées de la période Covid-19.

Capital et prêts non performants (NPL)

Les fondamentaux des banques ont radicalement changé au cours de la dernière décennie. Les niveaux de capitaux ont augmenté et les prêts non performants ont diminué pour atteindre leur niveau le plus bas depuis la crise financière mondiale de 2008, comme le montre le tableau ci-dessous.

Vous pouvez trouver plus de détails dans notre analyse ci-dessous.