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Webinaire Axiom Alternative Investments - Résultats T1 2024 Banques Européennes

Voici les principales informations à retenir de la saison des résultats du premier trimestre 2024 des banques européennes.

Les bénéfices continuent d'être revus à la hausse, mais les composantes évoluent

  • Révisions prévisionnelles du BPA Blended de +4% à +5% au cours des trois derniers mois
  • La composante « commission » se redresse alors que les revenus nets d'intérêt (NII) se sont stabilisés
  • En tête, Sabadell, AIB, BBVA et d'autres banques espagnoles et italiennes
  • SHB, Lloyds, Société Générale ont subi de légères contreperformances

Malgré une performance boursière de +26,48% à fin mai, les multiples ont encore peu progressé

  • Les multiples ont augmenté d'environ 10% à 15%, passant de 6,5x à 7,4x, grâce aux parcours boursiers des banques les plus décotées
  • La décote par rapport à l'ensemble du marché reste très élevée (45%), alors qu'elle était de 25 à 30% avant la crise du Covid
  • Les banques restent le premier secteur en termes de distribution, avec un taux « cash » global de 10,5% pour l’année 2024

Le scénario haussier à long terme gagne en crédibilité

  • Les progrès accomplis par les banques en termes de quantité de fonds propres, de levier, de gestion des risques et de transparence sont de plus en plus intégrés par le marché
  • Le cycle de resserrement règlementaire est derrière nous
    L'environnement macroéconomique est devenu favorable : les attentes plus élevées en matière de taux à long terme et d'inflation soutiennent les marges d'intérêts nettes et la qualité des actifs, tandis que les besoins d'investissement soutiennent la croissance des volumes
  • La tendance à la concentration, pour l'instant au niveau national, se traduit par des
    rendements sur capitaux propres durablement plus élevés

Fusions-acquisitions : banques non systémiques

▪ Il existe encore une marge de consolidation au sein des pays européens
▪ Les transactions nationales sont probables à court terme malgré les obstacles liés à IFRS 3
▪ Les transactions transfrontalières de grande ampleur restent difficiles